Lorsque l’on est salarié, il peut être difficile d’obtenir des augmentations pour avoir plus d’argent chaque mois. Il est alors nécessaire de se créer une nouvelle source de revenus. Dans cet article, je présente une solution qui a fait ses preuves : la sous-location. Ce mode d’exploitation immobilière est une véritable opportunité pour profiter de l’explosion du marché de la location courte durée et de sa rentabilité. Et contrairement à l’investissement, la sous-location permet de générer des revenus complémentaires sans être propriétaire du logement exploité.
Dans cet article, nous allons voir comment se lancer dans la sous-location pour se créer des revenus complémentaires lorsque l’on est salarié.
Étape n°1 : vérifier son contrat de travail.
Créer une entreprise pour faire de la sous-location en tant que salarié est devenu courant ces dernières années. Cependant, il est important de comprendre les défis et les risques liés à cette démarche, notamment en termes contractuel.
En tant que salarié, il existe un devoir de loyauté envers son employeur. Il faut ainsi s’assurer que rien dans votre contrat de travail n’interdit la création d’entreprise. Il existe notamment des clauses de non-concurrence interdisant de se lancer dans le même secteur.
Ainsi, lancer une entreprise de sous-location est rarement problématique, sauf dans des cas spécifiques de personnes travaillant déjà dans le secteur de l’immobilier. Mais cette interdiction doit clairement être écrite dans le contrat de travail.
Par ailleurs, la question de la confidentialité est essentielle. Les éléments sur lesquels vous travaillez en tant que salarié ne doivent pas être impactés par votre activité personnelle.
En bref, pour créer votre entreprise, vérifiez bien votre contrat de travail pour vous assurer de respecter toutes les clauses.
Étape n°2 : définir la structure juridique adaptée pour faire de la sous-location en tant que salarié
Pour lancer une activité de sous-location en tant que salarié, il est nécessaire de créer une société. Le choix de la structure juridique (SASU, SARL, EI…) dépend ensuite des besoins de son créateur.
En effet, les modes de rémunérations dépendent directement de la structure choisie. Ainsi, si vous souhaitez vous rémunérer chaque mois (salaire), vous ne choisirez pas le même type de société que si vous vous payez une seule fois par an (dividendes).
Le choix de la structure de sa société a un impact sur la fiscalité. Il est donc important de bien choisir en amont pour optimiser les revenus de son activité de sous-location.
En tant que salarié, si vous n’avez pas besoin de toucher des revenus complémentaires chaque mois, il est souvent plus bénéfique de créer une SASU. Cette structure permet de ne rémunérer que via des dividendes, permettant ainsi une fiscalité plus avantageuse.
Pour les salariés qui ont besoin de se verser des salaires complémentaires, il est plus intéressant de se tourner vers une Entreprise Individuelle (EI).
Étape n°3 : faire de la location courte durée.
Pour tirer un maximum de bénéfices de la sous-location, cela implique de mettre en place un type d’exploitation à forte rentabilité. La location classique n’offre pas le rendement attendu. Il faut alors se tourner vers la location courte durée (Airbnb, Booking…), qui permet de dégager des bénéfices importants chaque mois.
Pour simplifier, la sous-location permet d’exploiter un bien comme un investisseur, sans en être propriétaire.
Étape n°4 : trouver un bien à sous-louer.
Trouver un bien immobilier pour une sous-location est un défi clé à surmonter avant de pouvoir lancer cette activité.
La recherche de biens à sous-louer peut s’avérer être un défi, mais il existe des méthodes efficaces pour y parvenir, notamment en utilisant les plateformes d’annonces en ligne (leboncoin). Il est important de cibler les zones et types de biens qui conviennent le mieux à votre activité. Cette étape est cruciale. Il est donc important de consacrer suffisamment de temps pour identifier les bons biens qui conviendront.
Une fois que vous avez identifié les biens, il est important de les contacter les propriétaires. Le téléphone est le moyen le plus efficace pour obtenir des réponses rapidement et avoir un retour direct. Il est donc important de préparer un discours commercial convaincant avant d’appeler.
Il est important, en cas de refus, de comprendre les raisons pour lesquelles le propriétaire ne souhaite pas sous-louer son bien. Ces informations sont essentielles pour améliorer votre discours commercial et développer votre activité en s’adaptant au marché.
Étape n°5 : mettre en place la location courte durée.
Pour limiter le temps passé à aménager et décorer un logement, il est préférable d’opter pour des biens déjà meublés.
En effet, certains propriétaires de locations meublées sont intéressés par la sous-location qui leur offre de nombreux avantages. L’un d’entre eux est la garantie pour eux d’avoir leurs logements et leurs meubles conservés dans un excellent état.
Le choix d’une location meublée offre donc un énorme gain de temps pour mettre en place sa location courte durée. Cela permet aussi de se lancer à moindres frais.
Étape n°6 : automatiser sa location courte durée faire de la sous-location en tant que salarié
Pour pouvoir exploiter une sous-location en parallèle de son travail, il est nécessaire d’automatiser un maximum de tâches.
Par exemple, il faut permettre aux voyageurs d’accéder en toute autonomie au logement. Il faut pour cela installer une boite à clés. Ainsi, il n’est pas nécessaire d’être présent pour les arrivées et départs des clients.
Il existe de nombreuses autres tâches qu’il est possible d’automatiser, notamment grâce à un outil dédié à cela : un Channel Manager. Cette solution permet d’automatiser les prises de réservation, la réponse aux questions des voyageurs, l’envoi des instructions…
Étape n°7 : déléguer la gestion des ménages.
En tant que salarié, il est impossible de gérer soi-même les ménages. Il faut alors les déléguer, à une entreprise de nettoyage ou à du personnel de ménage.
Il existe de nombreuses solutions, plus ou moins onéreuses, qui permettront de ne pas avoir à gérer ce point.
A savoir que les ménages étant directement payés par les voyageurs, ils ne seront pas, dans la majorité des cas, à votre charge. Il ne faut donc chercher quelqu’un de fiable et disponible plutôt que la solution la moins chère.
Étape n°8 : déléguer la gestion de l’activité à une conciergerie.
Il est possible de déléguer toute la gestion de son activité à une conciergerie. En tant que salarié, cette solution permet de conserver un maximum de temps libre.
Mais, choisir cette solution impacte directement la rentabilité de l’activité. Les conciergeries prenant au minimum 20% de commission sur le chiffre d’affaires généré, la sous-location se voit fortement impactée.
Il faut donc bien réfléchir au niveau de revenus que l’on souhaite dégager et au temps que l’on peut consacrer à son activité. Pour certains, faire appel à une conciergerie est indispensable au vu du peu de temps que leur laisse leur emploi. Pour d’autres, il est possible d’intégrer dans leur planning un petit temps de gestion chaque jour.
Étape n°9 : gérer les revenus générés.
En fonction de la structure de société choisie, les revenus générés peuvent être versés de différentes manières : salaires ou dividendes.
Chaque solution a sa propre fiscalité. Dans un souci d’optimisation, il sera préférable de choisir l’une ou l’autre.
Par ailleurs, les revenus générés peuvent également être utilisés pour développer son activité. Dans un premier temps pour étendre son parc de sous-locations. Puis, dans un second temps, pour servir d’apport pour directement investir dans l’immobilier (résidence principale, locatif…).
La sous-location, une solution simple pour créer des revenus complémentaires quand on est salariés
La sous-location offre l’avantage de créer une activité rentable qui nécessite peu de temps. C’est donc une solution idéale pour tous ceux qui ont déjà un emploi.
Cet article permet d’évoquer rapidement les grandes étapes pour se lancer. Pour en savoir plus et avoir des précisions sur chaque point, il est possible de suivre gratuitement une formation dédiée à la sous-location.
